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On en parle !

5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 14:27


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Vous aimez voyager en découvrant des aspects différents de ceux généralement proposés dans les voyages classiques. Les voyages Terres Sacrées vous intéresseront.

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25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 03:20

Tepotzlan serait le lieu de la naissance légendaire de Quetzalcoatl. Il ne m’en a fallu pas plus pour susciter mon intérêt.


Quetzalcoatl est l’un des dieux les plus importants de la méso-amérique. C’est le fameux serpent à plumes. Il était, entre autres, vénéré par les Toltèques, les Aztèques et les Mayas où il prend le nom de Kukulkan. C’est le dieu de la création car il est à l’origine de l’ère du cinquième soleil dans laquelle les hommes tels que nous sommes ont été créés. Il représente le côté « lumière » tandis que sont frère jumeau Xolotl représente le côté « obscur ». Certains disent que Quetzalcoatl se caractérise par une image christique. C’est d’ailleurs peut-être cela qui est à l’origine de la légende de son retour qui aurait aidé à la conquista effectuée par Cortès (voir article "Cortés et le Serpent a plumes"). Quoique les sources soient presque toutes espagnoles !


Quoiqu’il en soit, j’ai un petit faible pour les histoires se rapportant à ce dieu. Je me suis donc rendu à Tepotzlan.


Ce qui est surprenant quand on arrive à Tepotzlan, c’est qu’on n’y fait pas un grand « cas » de ce lieu de naissance. Un hôtel dont la réputation n’est pas mirobolante serait situé sur le lieu. Et le site archéologique important de l’endroit se trouve être une pyramide qui domine la ville. On l’atteint après une heure d’ascension sur des chemins ardus dans la montagne volcanique et au milieu d’une forêt envoûtante. Il s’agit cependant d’une pyramide qui était dédiée à Tepoztecatl, le dieu aztèque des récoltes et de la fertilité. Mais rien par rapport à Quetzalcoatl, le serpent à plumes.


 
  

Tepotzlan possède cependant un côté magique. Cette petite ville est reconnue mondialement comme étant un endroit avec une énergie particulière. Des ovnis y seraient souvent apparus et le lieu attire comme un aimant les post-hippies, les écrivains, les artistes, les astrologues, et toutes sortes de personnes intéressées par ces aspects artistiques ou ésotériques. Le lieu est réputé avoir une énergie favorable à la créativité et au développement personnel. On retrouve à tous les coins de rue des centres de soins énergétiques, des cabinets de lecture du tarot, des lieux de stages, etc … On peut même s’y faire photographier avec son aura !!!


Malgré que je suis généralement un peu méfiant des endroits où se genre d’exubérance ésotérique profuse, j’ai quand même fait ma petite analyse. Je me suis enfoncé dans la montagne volcanique et cette superbe forêt puis j’ai sorti mon antenne de Lecher. J’ai été surpris par les résultats.


Sur une courte distance, on retrouve 2 vortex très puissants, l’un dextrogyre (sens horlogé), l’autre lévogyre (sens anti-horlogé).


L’énergie qui en résulte est très intéressante. Non seulement, les valeurs cosmo-telluriques sont très élevées (malgré la pollution électro-magnétique). Mais en plus, elles présentent des valeurs toutes identiques. Il s’en dégage dès lors une grande harmonie. C’est donc peut-être la proximité de ces 2 vortex et cette harmonie particulière qui sont à l’origine de la légende concernant le lieu de naissance du lumineux Quetzalcoatl et de son plus obscur jumeau Xolotl.

 

Le point central des vortex semble être un piton volcanique se trouvant au centre d’un cirque. C’est donc aussi peut-être cette situation pour le moins suggestive qui est à l’origine du choix de l’emplacement de la pyramide du dieu Tepoztecatl de la fertilité et des récoltes. La pyramide domine en effet ce cirque. D’autant plus que pour atteindre la pyramide depuis le cirque, il faut passer par un passage étroit et abrupt pouvant aussi suggérer le col d’un utérus ! 


Ces deux vortex m’ont aussi fortement fait penser à une situation similaire à Moray au Pérou (voir article). Et là aussi, ce lieu était vénéré d’une manière particulière. On y parle de la sortie d’un être formé par le serpent, le jaguar et le condor. Il ne manque pas grand-chose pour faire le rapprochement avec le serpent à plumes. Les cultures en terrasses concentriques de Moray étaient également utilisées comme laboratoire à ciel ouvert pour l’agriculture et donc les récoltes. Intéressant rapprochement, non ?


A Tepotzlan, d’autres valeurs énergétiques intéressantes sont également présentes dans toute la zone. Notamment, celles pour le 4ème chakra, celles pour les loges énergétiques Rate-Pancréas/Estomac ainsi que Reins/Vessie. Mais il y a aussi des valeurs particulières pour les personnes présentant des capacités de chamane. Et j’en passe …


J’ai été envoûté par cette analyse, cette forêt et ce lieu. Aussi par les animaux. Pendant mes analyses, plusieurs serpents de couleur verte sont passés paisiblement à proximité. Après m’avoir remarqué, ils sont partis tranquillement. J’étais en outre continuellement entouré de colibris butinant ardemment. Fabuleux !


Je suis cependant rentré à l’hôtel épuisé. Je me suis endormi vers 21h00. Au milieu de la nuit, je me suis réveillé frais et dispo. J’avais plein d’idées claires dans ma tête pour mes projets. Le puzzle se complétait. J’ai pris des notes sans discontinuer pendant presque 3 heures, avant de me rendormir.


Ça serait donc vrai que Tepotzlan possède une énergie favorable à la création !!!

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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 15:58

Voici dans la série « couleurs exotiques » quelques images de San Christobal de Las Casas. C’est l’une de mes petites villes coloniales préférées. Elles se trouvent à 2.160 m d’altitude au milieu des montagnes du Chiapas.



Bises coloniales

François

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 16:51

Les Zapatistes existent toujours, j’en ai rencontrés. Et ils aimeraient que cela se sache.

J’ai en effet eu l’occasion de me rendre dans une communauté zappatiste. Au départ, c’était assez inquietant. Le village est gardé par des gardes masqués. Il faut donner son passeport. Attendre que quelqu’un vérifie votre passeport et vous donne l’autorisation de franchir les barrières. Ensuite, vous êtes interrogé par des jeunes hommes cagoulés sur l’objectif de votre visite. Seulement après tout cela, vous avez l’autorisation de rencontrer des responsables. Ces hommes plus âgés étaient également cagoulés. Dans un premier temps, le contact était relativement froid. Il a fallut inscrire les questions sur une feuille de papier. Les hommes se sont ensuite concertés pour voir si ils pouvaient répondre à ces questions. Finalement, ils ont pu répondre à toutes les questions posées et l’atmosphère s’est réchauffée. Après, j’avais la possibilité de promener librement dans le village.

Le mouvement zappatiste est né suite au dénigrement de la population pauvre et indigène du Mexique par le gouvernement fédéral, principalement dans le Chiapas. D’après ce que j’ai compris, ils désirent seulement que les indigènes soient reconnus et respectés. Ils ne sont pas indépendantistes.

D’après ce qu’ils m’ont dit, ils ont tout d’abord essayé de discuter avec les autorités de manière pacifique. Mais apparemment, les autorités les ont plusieurs fois trompés et rien n’a réellement changé. C’est alors qu’en 1994, les Zappastistes ont décidé de porter un coup fort pour faire connaître le mouvement au niveau national et aussi au niveau international. C’est alors que la lutte armée a commencé.

Vous vous en souvenez peut-être, il y a eu un grand retentissement international. La ville de San Christobal de Las Casas était en état de siège et un certain nombre de touristes étaient « coincés » dans la ville. C’est alors que le monde entier a pu découvrir le médiatique et cagoulé sous-commandant Marcos.

Suite à cela, le gouvernement mexicain a promis de réaliser certaines choses. Aujourd’hui, d’après les Zappatistes, rien n’a réellement changé.

Le gouvernement fait cependant comme si les Zappatistes n’existaient plus et que l’affaire est réglée.

Mais les Zappatistes existent toujours et luttent toujours pour essayer de faire bouger les choses. C’est pourquoi ils ont créé des communautés pour s’organiser et entreprendre des actions, notamment de communication. Aujourd’hui, il y en a 5. Ils les appellent les 5 caracoles (escargots). Mais ils sont aussi conscients que ce travail est toujours aussi risqué. Même si les autorités font comme si il n’avait plus rien, ils savent qu’ils sont dans la ligne de mire. C’est donc pour cela que lorsqu’ils rencontrent des étrangers, ils portent toujours la cagoule et qu’ils mettent en place des mesures de contrôles pour toutes les personnes qui entrent dans le village.

Mais une fois tous ces contrôles passés, je dois vous avouer que le contact était plutôt chaleureux. Ils désirent accueillir tout le monde qui a des bons sentiments et ils désirent avant tout que le monde sache que le mouvement zappatiste existe toujours et qu’il y a encore beaucoup de choses qui doivent être améliorées. Toute personne désirant apprendre un peu plus sur le mouvement est donc la bienvenue.

Pour moi, c’était une expérience hors du commun que de me retrouver parmi ces révolutionnaires. C’était très intéressant aussi.

 

Bises révolutionnaires.

François

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21 juillet 2008 1 21 /07 /juillet /2008 20:43
Après avoir passé quelques jours à Palenque, m’être ressourcé dans la cité envoûtante et énergétique du grand Pakal, avoir rencontré un shaman et un archéologue expert de la civilisation maya, je suis allé me plonger dans la forêt primaire de la Selva Lacandona, à la frontière avec le Guatemala.

Mis à part les moustiques, j’adore cette atmosphère. L’exubérance de la nature atteint ici des sommets. Les arbres sont énormes et les plantes qu’on peut possèder chez nous en pot prennent des dimensions incroyables. Il y a beaucoup d’eau aussi. Il y a notamment plusieurs endroits où l’on peut se baigner si l’on n’a pas peur des petites bêbêtes qui y vivent. Je me suis notamment baigné dans une petite cascade où il y avait des loutres (ou un animal qui ressemblait à cela).

J’adore également l’atmosphère sonore, le jour comme la nuit. Il est cependant parfois difficile de déterminer si c’est le cri d’un oiseau, d’un singe ou d’un autre animal. C’est vraiment très chouette.

La rencontre avec les Lacandons est aussi très sympa. Il s’agit d’une minorité ethnique qui descend directement des mayas. Ils vivent au milieu de la forêt tropicale. Aujourd’hui, ils sont regroupés au sein de petites communautés familiales. Et pour essayer de survivre dans ce monde dominé par l’argent et de maintenir leur style de vie, ils accueillent à présent quelques touristes en recherche de plus d’authenticité.

Etre accompagné par un Lacandon dans la forêt primaire, c’est toute une expérience …

 

Bises

François

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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 00:32

De retour au Mexique, je me suis à nouveau rendu à Playa del Carmen pour me prélasser sur la plage. Tant qu'à faire et puisque l'été est morose en Europe !!! ;-))))


 Valladolid.

 

Valladolid est une ville coloniale peu fréquentée par les touristes. Du coup, l'ambiance est plus authentique que dans les autres villes coloniales. C'était vraiment très chouette de la découvrir avec Joël. En compagnie d'un Mexicain, c'est quand même autre chose. J'y ai rencontré quelques-uns de ses amis, mangé dans des restaurants où je n'aurais jamais osé mettre les pieds si j'étais seul mais qui finalement étaient succulents. Nous sommes également sortis en boite et j'ai même assisté à un défilé de mode. C'était amusant.

 

 

Ek Balam.

 

Ek Balam est un site maya un peu différent des autres sites du Yucatan. Contrairement à Chitzen Iza (qui est tout proche) et Uxmal, il s'agit d'un site qui se rapproche plus des sites du Guatemala ou du Honduras. Les édifices ont un plan qui est similaire à ceux de la région du Petén et on peut y voir quelques stèles, comme à Tikal et à Copan.


La pyramide est en même temps un palais. Mais ce qui est le plus surprenant, c'est qu'il y a des statues ailées. On dirait des anges mais les archéologues n'ont pas encore pu déterminer de qui ou de quoi il s'agissait.

 

 

Isla Mujeres.

 

 


 

Bises mexicaines


 

François

 


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13 juillet 2008 7 13 /07 /juillet /2008 18:45

Pour mettre encore un peu plus de couleurs « exotiques » sur ce site, voici quelques images de Punta Laguna, de Tulum et de la Laguna Bacalar.

Punta Laguna.
 

Tulum.
 

Laguna Bacalar.

 




Bises turquoises

 

François

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13 juillet 2008 7 13 /07 /juillet /2008 18:29



C’est une initiative que j’aimerais mettre en évidence. D’autant plus que, comme je l’ai déjà dit, le Mexique n’est nulle part en ce qui concerne les aspects équitables. Alors quand il y en a, il s’agit de les supporter.

 

L’objectif de ce projet est de promouvoir la culture et langue maya pour qu’elle ne se perde pas, surtout auprès des jeunes. Mais aussi de redonner de la fierté aux Mayas en ce qui concerne leur culture. A force d’avoir été brimés depuis quelques siècles, ils ont un peu perdu cette fierté. Et puis, comme partout ailleurs dans le monde, la globalisation ne favorise pas le maintien des cultures ancestrales. Un petit coup de pouce est donc le bienvenu.

 

Différentes communautés mayas se rassemblent pour organiser des spectacles mettant en « scènes » différents aspects de la vie d’un village maya : les coutumes religieuses ancestrales et actuelles, les tâches de la vie de tous les jours, les fêtes, les cérémonies qui rythment la vie, etc … Le tout se faisant exclusivement en langue maya.

 

Je m’attendais à un spectacle « pour touristes ». J’ai été surpris et touché. C’était très chouette, ultra vivant et très naturel. Cela se passait en pleine nature. Plus de 300 personnes venant des différentes communautés avoisinantes participaient : des enfants, des jeunes, des vieux.

 

J’ai eu de la chance aussi. J’ai été invité et accompagné par le directeur du tourisme de la région de Valladolid. J’ai pu avoir plus d’explications au fur et à mesure du spectacle. J’ai aussi pu apprendre que ce qui était représenté existe toujours aujourd’hui dans certains villages.

 

C’était vraiment bien fait. J’avais l’impression d’être un observateur assis sur un banc à l’entrée d’un village. C’est comme si j’y étais resté pendant une année à regarder les différentes fêtes et les événements. Cela m’a permis de voir des coutumes qu’il est relativement rare de voir si on ne se trouve pas au bon endroit au bon moment.


 
 
 

(Lien vers une petite video.)
 

Entre beaucoup d’autres, j’ai été touché par ce qu’ils appellent la danse funèbre. La scène simulait un enterrement. Dans certains villages, lors de l’enterrement d’une personnalité appréciée, les villageois se placent spontanément en ligne le long du parcours. Au passage du cercueil, ils se taisent et tapent des pieds pour reproduire une mélodie à l’honneur du défunt.

 

Il y avait aussi la reproduction d’une corrida un peu spéciale. Le taureau est représenté par un danseur. Une bataille s’engage avec d’autres danseurs « matadors ». Chacun à son tour, le « taureau » ou les « matadors » exécutent des pas de danses complexes. Le perdant est celui qui n’arrive pas à reproduire les pas de l’autre. Bien entendu, à la fin, c’est toujours le « taureau » qui perd. Mais c’est quand même plus sympa qu’une vraie mise à mort, non ?

 

Chacun des « acteurs » joue plus ou moins le rôle qu’il tient dans la vie. Les Mem’s (chamanes mayas) effectuent les rites sacrés, les paysans reviennent des champs avec le maïs, les femmes vont chercher l’eau ou font les tortillas, etc … comme cela se fait encore aujourd’hui dans de nombreux villages mayas.

 

C’était chouette car tous les « acteurs » semblaient vraiment s’amuser à faire cette représentation. En outre, toutes les générations et les personnes des différentes communautés ont l’occasion de se rencontrer.

 

Mais ce qui m’a le plus surpris, c’est que j’étais le seul touriste. Tous les autres spectateurs étaient d’autres mayas des communautés voisines. En discutant avec quelques uns après le spectacle, ils m’ont dit qu’ils avaient appris certaines choses sur leurs traditions et qu’ils étaient très fiers que des touristes s’intéressent à leur culture.

 

Pari gagné pour ce projet donc. En partie en tout cas car il faudrait que d’autres touristes découvrent aussi ce spectacle. Vu l’objectif du projet, il faudrait plus de spectateurs pour que le projet puisse arriver à s’auto-financer et pour que les « acteurs » puissent continuer à être motivés. C’est quand même plus sympa de jouer devant un public. Par conséquent, ils espèrent que les touristes vont venir en grand nombre.

 

Donc, si vous passez par Valladolid, renseignez-vous sur le projet du Laboratorio de Teatro Campesino e Indegina à Xocen et allez les applaudir. Voilà une belle occasion d’associer le tourisme avec le maintien de la culture locale.

 

Bises mayas.

 

François

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13 juillet 2008 7 13 /07 /juillet /2008 18:22



Eh oui, c’est encore et toujours Playa del Carmen qui détient la palme. C’est incroyable. En un an, la station balnéaire s’est encore vachement agrandie. Les autorités ont limité le nombre d’hôtels pouvant encore s’implanter. Qu’à cela ne tienne. C’est une quantité incroyable de condominiums (énormes résidences à appartements) qui se construit. Mais j’ai aussi appris que la grande chaîne d’hôtels Iberostar vient d’acheter les terrains le long de la dernière plage un peu sauvage près de Playa del Carmen. Apparemment, les quotas ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Rien n’a réellement changé au Mexique !

 

Même à Isla Mujeres, ça se construit dans tous les sens à présent. Et apparemment la règle en vigueur l’année dernière (qui voulait que les bâtiments ne dépassent pas 3 étages) a déjà été mise aux oubliettes.

 

Une deuxième piste d’atterrissage sera bientôt en activité à l’aéroport de Cancun. Les plans pour un aéroport supplémentaire à Tulum (pour désengorger Cancun) viennent d’être communiqués au grand public. Et j’en passe …

 

Et dire que Cancun a été créé dans les années ’80 pour désengorger Acapulco ! Il va bientôt falloir trouver un autre endroit pour désengorger Cancun et la Rivièra maya.

 

C’est incroyable. Je me demande quand cela va s’arrêter. Probablement quand tous les Mexicains auront immigrés dans cette région, qu’ils se seront entassés dans des logements de misère à quelques kilomètres de la côte et que tous les Américains possèderont leur condominium au bord de la mer des Caraïbes !!!

 

A moins que cela ne soit une crise immobilière catastrophique « à la Marbella » ou encore quelques ouragans.

 

Playacar, le quartier des grands hôtels étoilés à Playa del Carmen, était le lieu idéal pour vivre le luxe près de la mer. C’est réussi. Il ont tellement déboisé et éliminé la végétation locale qu’il n’y a presque plus de plage. Ils doivent à présent importer du sable qui n’a rien à voir avec le sable super fin de Playa del Carmen. Et après chaque saison des ouragans, la mer se rapproche. Les vacanciers voulaient passer leurs vacances les pieds dans l’eau. Ils pourront bientôt se mettre à l’eau en posant les pieds hors du lit !

 

De l’autre côté de Playa del Carmen, les belles grandes plages sont aujourd’hui envahies par les « beach club » en tout genre. Du coup, alors qu’elles étaient bien larges, il ne reste que quelques mètres. A marrée haute, les touristes s’entassent comme des sardines, chaises longues contre chaises longues, parasols contre parasols. Et les mariages n’ont jamais été aussi « romantiques » !!!!! (voir article de l’année dernière)

 

On a construit une jetée en béton pour le plus grand hôtel 5 étoiles de Playa del Carmen dans l’espoir d’y voir débarquer les bateaux de croisière bourrés d’Américains. Mais au lieu de faire des piliers ronds pour amoindrir l’impact sur les courants, on les a fait carrés. En plus, on a détruit une partie du récif corallien. Du coup, les courants sont modifiés et il faut aujourd’hui placer des sacs de sable ou de gravier pour essayer de retenir le sable de la plage. Je ne vous dis pas. C’est du plus bel effet esthétique en bord de plage. Du coup, on parle de démolir la jetée qui n’a encore jamais servi.

 

La nature aura peut-être bientôt vite fait de récupérer ses droits. D’autant plus que les Mexicains surfent sur la vague écologique comme Malbrouc s’en va en guerre ! Ici, il suffit d’avoir un coin de verdure avec un arbre pour que cela soit « écologique » ! Il y a des eco-hôtels par ici, des eco-tours par là. La plupart ne sont pas plus écologiques que les autres mais ça fait vendre et ça donne bonne conscience. C’est tendance. Alors pourquoi s’en priver.

 

En outre, comparativement aux autres pays qui se développent touristiquement, le Mexique n’est nulle part en ce qui concerne le tourisme équitable, solidaire et/ou responsable. Quand vous demandez de l’info auprès des instances touristiques, on vous regarde avec des grands yeux. C’est quoi, ça ??? Jamais entendu parler !!!!!

 

Mais j’ai quand même réussi à découvrir quelques initiatives intéressantes.

Je vous en parlerai dans un autre carnet.

 

Reste que le Mexique est vachement décevant à ce niveau. Mais bon, tant que les dollars des touristes entrent en masse et que certaines personnes peuvent grossir leurs poches, ce n’est pas près de changer.

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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 06:17

 

Pour compléter la série « coups de gueule » sur les compagnies aériennes, voici un petit carnet qui vaut son pesant de cacahuètes.

 

C’est une histoire d’avion sans pilote, de détournements d’avion à rebondissement, de bureaucratie et de contrôles dignes des pays de l’ancien bloc de l’Est (voire de Kafka), d’un homme qui marche sous la pluie, en plein milieu de la nuit et au milieu de nulle part, …

 

Bref, un scénario digne d’Hollywood.

 

Mais je vous préviens, cette  histoire est longue. Je ne voulais pas la mettre en ligne mais certaines personnes ont insisté. D’autant plus que vous n’avez plus rien eu à vous mettre sous la dent d’amusant depuis quelque temps !

 

Donc voici le scénario.

 

J’avais un vol de Lima à Cancun avec un passage obligatoire par Miami. Normalement la durée d’un vol entre le Pérou et le Mexique est ± 5 heures. Grâce à American Airlines, le « travel-movie » durera plus de 23 heures.

 

Arrivé à l’aéroport de Lima à 4 h du matin, j’apprends que mon vol qui devait partir à 6 h aura 1 heure de retard. L’agent d’American Airlines exige aussi que je repaye la taxe d’aéroport car il croit que je ne l’ai pas payée. Je lui explique que j’ai un billet « tour du monde » et que toutes les taxes ont été payées à l’achat du billet (aucune autre compagnie ne me les a réclamées d’ailleurs). Rien à faire, il faut que je la paye et éventuellement que je demande un remboursement à American Airlines par la suite. En plus, malgré que je suis au Pérou et que je vais au Mexique, je dois payer la taxe en dollars américains.

 

Il me dit aussi que même si mes vols sont opérés par la même compagnie et que je vais au Mexique et pas aux USA, je dois récupérer mes bagages à Miami pour passer la douane américaine et me représenter ensuite au check-in pour les réenregistrer. Chouette. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

 

Finalement mon vol part avec 2 heures de retard. Mais à l’arrivée à Miami, l’avion ne peut pas se garer car comme nous sommes en retard, il y a un autre avion à notre place. Bref, on patiente encore ½ h sur le tarmac avant de pouvoir accoster et débarquer. Ensuite, puisque les USA ne respectent plus les zones de transit, je dois passer par la douane, donner mes empreintes, poser pour la photo, etc … Ensuite, nous avons encore du attendre 40 minutes avant de recevoir nos bagages. Ils avaient « oublié » de les débarquer (et ils osent le dire) !

 

Du coup, malgré que j’avais presque 3 heures d’escale, j’ai raté le vol pour Cancun de 5 minutes. On me dirige dès lors vers le guichet pour un autre vol. Le prochain est à 19h45. J’explique à la dame que cela va poser un problème car j’ai une réservation pour un hôtel sur l’île de Isla Mujeres et qu’à l’arrivée à Cancun, je dois me rendre en ville pour prendre ensuite un taxi jusqu’au port où je dois prendre le bateau. Avec cet horaire, je risque de ne pas avoir le temps nécessaire pour rejoindre le port pour prendre le dernier bateau. Elle essaye de me rassurer en me disant qu’à l’arrivée à Cancun, les services d’American Airlines organiseront un transport terrestre pour que je puisse rejoindre le port le plus vite possible et prendre le dernier bateau.

 

Comme dans l’avion venant de Lima (malgré le fait qu’on a atterri à 14h30, nous n'avons pas eu de repas sinon le petit déjeuner, je lui demande si au moins ils m’offrent le repas en compensation des désagréments. Elle me répond bien sûr avec un grand sourire et elle me tend un voucher avec lequel je peux aller manger dans tous les restaurants de l’aéroport.  Quelle ne fut pas ma surprise en voulant commander une pizza. Le voucher était d’une valeur maximale de 10 dollars (6 EUR). J’avais tout juste assez pour m’acheter un Mac Donald. Généreux Américan Airlines. Pourtant, les prix des billets ne sont pas les moins chers !!!

 

Après 5 heures d’attente à déambuler dans l’aéroport merdique de Miami, je suis prêt à embarquer. 5 minutes avant le vol, on nous annonce que le vol aura une heure et demi de retard. Cette fois-ci, je suis certain de ne pas pouvoir prendre le dernier bateau pour Isla Mujeres. Je vais trouver l’hôtesse à la porte d’embarquement pour expliquer mon problème. Elle me propose de rester à l’hôtel à l’aéroport de Miami et de partir demain avec le premier avion, aux frais d’American Airlines bien sûr. J’accepte. De toute façon, je ne sais plus rejoindre Isla Mujeres. Mais après 2 minutes, elle me dit qu’elle ne peut pas le faire parce que mes bagages sont déjà en route pour être embarqués. Elle me dit alors que je dois prendre le vol et aller au guichet du service clientèle d’American Airlines à Cancun. Ils me fourniront une chambre pour la nuit à Cancun.

 

Beaucoup plus tard, on nous annonce dans un grand enthousiasme, comme si on nous faisait une faveur, que nous allons embarquer 15 minutes plus tôt. Super, on n’a plus que 1h15 de retard !!! On embarque. L’avion est poussé hors de la porte d’embarquement. Et puis … on attend … on attend … plus de 40 minutes. Et vous savez quoi ??? Incroyable !!! Il n’avait pas de pilote dans l’avion. On attendait donc qu’un pilote se pointe.

 

Finalement, un pilote embarque. Il nous annonce avec plein de gaieté que nous allons pouvoir décoller … quand la tour de contrôle nous trouvera une petite place entre les autres vols ! Mais, comme il nous le rappelle, soyons heureux et joyeux, c’est pour aller en vacances. Il nous fait même un peu d’humour en nous faisant croire qu’on doit débarquer pour une raison de bagages. Les bikinis … pèsent trop lourds. Les Americains présents dans l'avion rient à coeur joie. Je vous avoue que moi, à ce niveau là, je trouve que l’humour est un peu déplacé.

 

Bon, enfin, on décolle. Après une heure de vol, on approche enfin de Cancun. Mais le pilote nous annonce que suite à un problème d’électricité, l’aéroport de Cancun vient d’être fermé. On doit faire demi-tour pour atterrir à Mérida. A l’approche de Mérida, il nous dit que nous allons refaire demi-tour pour aller atterrir à Cozumel, une île au large de Playa del Carmen. En phase d’atterrissage à Cozumel, on remonte ! Finalement, l’aéroport de Cancun vient de rouvrir, on peut y atterrir.

 

Il est passé minuit quand on atterrit à Cancun. Après être passé par la douane mexicaine et avoir récupéré mes bagages, je vais donc au guichet du service clientèle d’American Airlines. Je ne suis pas le seul. Il y a plusieurs couples dont il manque une des deux valises ! Leurs vacances commencent bien !!! Ces Américains là ne rigolent plus du tout maintenant. J’espère au moins que le bikini est dans la bonne valise.

 

Lorsque mon tour vient, l’agent me dit d’abord qu’effectivement, suite à tous les problèmes rencontrés et à mon impossibilité de rejoindre mon hôtel, ils vont me proposer une nuit à Cancun. Et puis, …. eh non … il y a un problème. Elle ne peut rien faire car « Miami » n’a écrit aucune remarque dans mon dossier. Je lui montre le papier que le guichet de Miami m’a donné. Cela ressemble effectivement à ce que j’aurais du avoir mais en fait, ce n’est que l’adresse postale et le numéro de fax du bureau des réclamations à Miami. Je n’en crois pas mes oreilles.

 

Elle téléphone à son chef pour savoir si elle peut quand même faire le nécessaire. Le chef lui répond qu’il vient de quitter l’aéroport car l’avion était en retard et qu’il ne compte pas faire demi-tour. Sans sa signature, elle ne peut rien faire.

Elle m’annonce alors que la seule solution qui me reste est de prendre un taxi, de trouver un hôtel par moi-même (elle ne peut même pas m’en renseigner un) et de demander ensuite le remboursement à American Airlines.

 

Voici donc un exemple des services d’une des plus grandes compagnies de ce pays qui croit être un exemple de civilité. Après avoir mis ses clients dans les ennuis, American Airlines ferme boutique et se met sur la liste des abonnés absents. Malgré que tout est clair car tous mes vols sont renseignés « en retard » et qu’elle voit que je suis passé par les services de Miami, il manque un petit bout de papier ou une mention dans le dossier électronique.

 

Incroyable. Ils laissent les gens comme ça, au milieu de la nuit, dans un pays étranger qui n’est pas vraiment réputé pour sa sécurité. Pour ma part, heureusement que je connais le pays et que je parle un peu l’espagnol.

 

Mais l’histoire n’est pas terminée. Comme l’aéroport avait été fermé et que j’étais le dernier à sortir de l’aéroport, il n’y avait plus de taxi. Quelqu’un m’a proposé de me conduire dans le centre ville pour … 80 dollars et sans reçu bien entendu. J’ai donc refusé mais je me suis retrouvé à marcher avec mes bagages sous la pluie pendant 30 minutes, en plein milieu de la nuit et au milieu de nulle part, pour rejoindre la route principale. Encore bien que je connais la région ! Mais comme j’étais trempé, les quelques taxis ne s’arrêtaient pas. Je suis finalement allé dans une station d’essence pour demander de l’aide. Malheureusement, toutes les centrales de taxis étaient fermées. Impossible de commander un taxi. Finalement, après une heure, un taxi est venu faire le plein et à accepter de me prendre.

 

J’ai trouvé une chambre dans un hôtel du centre de Cancun et je me suis écroulé sur mon lit. Il était presque 4 heures du matin.

 

Bien sûr, le lendemain, j’ai préparé ma plainte et m’a demande de remboursement. Et vous savez quoi ??? On ne peut le faire que via leur site dans un formulaire qui ne vous permet que d’écrire un texte ultra limité. Depuis, aucune nouvelle.

 

Au bout du compte, quand il s’agit des plaintes, les Américains ne sont pas fortement différents des Chinois (voir le petit coup de gueule au Tibet).

 

Et, dans mon classement des compagnies aériennes pitoyables, American Airlines tient désormais le pompon.

 

 

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